Vietnam Bike Trip : From Phong Nha to Dong Ha
On se réveille à Phong Nha avec une pluie diluvienne qui inonde prés et jardins.

La pluie ne voulant pas cesser, on finit par accepter qu’il faudra rouler sous la pluie et nous nous armons de nos belles combis pluie 🙂

Après 2 heures sous la pluie, il est temps de laisser nos mains aérer un peu et nous faisons halte pour manger quelque part au bord de la route de Ho Chi Minh.


En début d’après midi, on a enfin une première accalmie.

On traverse des plantations d’hévéas où l’on récolte le caoutchouc.

Un peu plus tard sur la route, on arrive sur les lieux d’un accident qui a dû se produire quelques minutes plus tôt. Le malchanceux, un homme d’une quarantaine d’année est couché dans le fossé avec une fracture ouverte à la jambe. Pas joli du tout. Il est conscient mais ne dit rien. L’homme a dû perdre contrôle de sa moto (peut-être à cause de son chargement pas très stable) et à fini dans le fossé. Sur les lieux un autre homme et une femme qui se sont également arrêter comme nous. Nous essayons de communiquer avec l’autre couple pour voir comment on peut aider et on comprend qu’ils ont déjà appelé un taxi. On essaie de donner un peu d’eau au malchanceux et des tissus pour éponger la plaie, puis on remonte la moto accidentée du fossé sur la route. Nous attendons tous ensuite le taxi qui arrivera seulement 40 minutes plus tard et aidons à transporter le blessé dans la voiture. L’incident passé, nous remontons sur nos bécanes, encore un peu stupéfait de l’homme qui n’aura jamais lâché un seul cri même au moment de le porter dans la voiture avec la jambe en compote.
Nous poursuivons ensuite notre descente vers le sud pour atteindre gentiment la zone démilitarisée qui marqua la séparation entre Nord et Sur durant la guerre du Vietnam. Juste avant la frontière, du côté nord, nous faisons halte pour visiter les tristement célèbres tunnels de Vinh Moc, construits durant la guerre pour se protéger des intenses bombardements des américains qui pensaient le lieux comme étant stratégique pour approvisionner le nord en nourriture et en armes. Entre 1966 et 1972, prêt de soixante familles (totalisant plus de 300 personnes) ont vécus dans ces tunnels, n’y sortant que la nuit, et 17 enfants y seraient né.






Le système des tunnels est plutôt complexe. Dans les galeries étroites et obscures, on a reconstitué quelques scènes pour illustrer la vie des familles dans les cellules de quelques mètres carrés seulement.



Nous reprenons ensuite la route pour atteindre le pont Hien Luong qui marquait officiellement la séparation Nord – Sud le long du 17ème parallèle, au dessus de la rivière Ben Hai. Aujourd’hui plusieurs monuments atteste de la séparation, de chaque côtés du pont.




La nuit tombante, nous roulons encore jusqu’à Dong Ha, où nous nous arrêtons pour la nuit. Quelques heures pour essayer de faire sécher un peu nos habits 🙂 avant de reprendre la route pour demain direction Hue.

visiter les tunnels les jours de pluie…lalalalere